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LE BIOCLUSTER

NOTRE VISION

L’ambition de Cancer Campus® : devenir un site de référence international dans l'innovation en cancérologie

Cancer Campus est une association loi 1901 regroupant actuellement huit membres : Gustave Roussy, l’APHP, l’Université Paris-Saclay, la CCI du Val-de-Marne et les collectivités locales. L’objectif de Cancer Campus est de développer un biocluster santé dédié à la lutte contre le cancer au sein de
Villejuif (Val-de-Marne) autour de Gustave Roussy. Ce projet comporte une dimension axée sur l’innovation au service des patients et une dimension économique.


Notre ambition est de rassembler sur un même site à la fois la Recherche, le soin, la formation, les entreprises et les associations de patients. Cancer Campus fédère tous ces acteurs publics et privés et constitue un lieu d’échanges, de collaborations afin d’assurer une dynamique au sein de l’écosystème.


Au sein d’un environnement académique et clinique reconnu internationalement, nous facilitons l’accueil et le développement d’entreprises dans le domaine de la santé (Biotech, Medtech, e-santé, entreprises du secteur tertiaire…).

La lutte contre le cancer : un enjeu de santé publique


​Le cancer est un problème de santé publique majeur. Depuis 2004, le cancer est devenu la première cause de mortalité chez l'adulte en France. Selon l’Institut national du cancer (INCa),  le nombre de nouveaux cas de cancer pour l'année 2018 en France métropolitaine est estimé à 382 000 (204 600 chez l’homme et 177 400 chez la femme). Depuis 30 ans, le nombre global de nouveaux cas de cancer en France augmente chaque année. Cela s’explique principalement par le vieillissement de la population et l’amélioration des méthodes diagnostiques.


Le nombre de décès par cancer survenus en France en 2018 est estimé à 157 400 ( 89 600 hommes et 67 800 femmes). Toutefois, globalement, la survie progresse et est en France une des plus élevées d'Europe.

En France, la lutte contre le cancer s’est structurée dès 2003 autour de plans nationaux, portés au plus haut niveau de l’État par les présidents de la République, visant à mobiliser les acteurs de santé publique autour de la prévention, du dépistage, de l’organisation des soins, de la recherche, de
l’accompagnement du patient et de ses proches et de l’après cancer. Depuis cette date, trois Plans cancer pilotés par l’INCa se sont succédés jusqu’en 2019.

 

Le Plan cancer 1 (2003-2007)


Lancé le 24 mars 2003, le Plan cancer 2003-2007 a impulsé une dynamique décisive dans la lutte contre le cancer en France et dans la prise en charge des patient.e.s.


Le Plan a permis de faire reculer la consommation de tabac, grâce à une stratégie complète de lutte contre le tabagisme associant l’augmentation des prix, l’interdiction de la vente aux moins de 16 ans, des campagnes d’information et des actions ciblées vers les jeunes et les femmes et le développement des aides à l’arrêt du tabac.


Le programme de dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé en 2004 tandis que le programme de dépistage organisé du cancer colorectal faisait l’objet d’une expérimentation de 2002 à 2007 dans 23 départements pilotes.


Les critères de qualité définissant le standard minimum de qualité dans la prise en charge ont été établis, les établissements de santé devant satisfaire à ces critères pour être autorisés à traiter des patient.e.s atteints de cancer (en chirurgie, en radiothérapie et en chimiothérapie).


Une nouvelle dynamique a été impulsée dans la recherche sur le cancer et les 7 cancéropôles ont été mis en place pour animer la recherche en régions.


En créant l’INCa en 2005, l’État s’est, par ailleurs, doté d’une agence sanitaire et scientifique chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer.


Le Plan cancer 2 (2009-2013)


Le Plan cancer 2009-2013 s’est structuré autour de cinq grands axes (Recherche, Observation, Prévention-dépistage, Soins, vivre pendant et après le cancer), 30 mesures et 118 actions.
Trois thèmes transversaux ont, par ailleurs, irrigué la stratégie du Plan.

Ils visaient à :

  •  mieux prendre en compte les inégalités de santé pour assurer plus d’équité et d’efficacité dans l’ensemble des mesures de lutte contre les cancers ;

  • stimuler l’analyse et la prise en compte des facteurs individuels et environnementaux pour personnaliser la prise en charge avant, pendant et après la maladie ;

  • renforcer le rôle du médecin traitant à tous les moments de la prise en charge pour permettre notamment une meilleure vie pendant et après la maladie.

 

Le Plan a œuvré au renforcement de la qualité et de la sécurité des soins sur l’ensemble du territoire. Des organisations ont été adaptées pour la prise en charge des enfants atteints de cancer, des patient.e.s âgé.e.s ainsi que des personnes atteintes de cancers rares. L’accès à la médecine personnalisée et la participation aux essais cliniques ont également progressé. Le Plan s’est aussi engagé dans des voies nouvelles pour soutenir les innovations thérapeutiques, et faire progresser la recherche, notamment dans le domaine de la génomique des cancers. L’année 2009 a, par ailleurs, vu la généralisation du programme de dépistage organisé du cancer colorectal sur l’ensemble du territoire.


Afin d’assurer une continuité des parcours des patient.e.s, les programmes personnalisés de soins et de l’après cancer ont été expérimentés. La coordination entre équipes hospitalières et intervenants de ville, en particulier les médecins traitants, demande toutefois à être renforcée. Une démarche de détection précoce des besoins sociaux et d’accompagnement a été mise en place. Cependant, la prise en compte du retentissement de la maladie et des traitements sur la vie sociale et professionnelle reste à améliorer. Les efforts sont également à poursuivre pour mieux comprendre les inégalités face au cancer et agir plus efficacement pour les réduire.


Le Plan cancer 2009-2013 fait l’objet d’une évaluation du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) en 2014, dans le cadre de l’évaluation de dix ans de lutte contre le cancer.


Le Plan cancer 3 (2014-2019)


Initié en janvier 2014, le troisième Plan cancer s’est achevé fin 2019, avec près de 90 % des objectifs fixés remplis.

  • réduire les inégalités et les pertes de chance, une priorité du plan cancer

  • répondre aux besoins des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer

Ce Plan cancer a permis de traduire et soutenir la mobilisation de l’ensemble d’une communauté de soignants, chercheurs, acteurs de prévention, mais aussi de professionnels du social ou de l’éducation qui travaillent au quotidien au service des patient.e.s et de la population.

Avec pour priorité majeure la réduction des inégalités et des pertes de chance face aux cancers, le Plan a aussi porté une attention particulière aux besoins des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer, pour faire progresser l’accès à l’innovation et améliorer encore la qualité des soins, ainsi que l’accompagnement des enfants et de leurs familles pendant et après la maladie.


La stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030


Alors que le troisième Plan cancer touchait à sa fin, l’INCa s’est vu confier par la loi du 8 mars 2019 la mission de « proposer, en coordination avec les organismes de recherche, les opérateurs publics et privés en cancérologie, les professionnels de santé, les usagers du système de santé et autres personnes concernées, une stratégie décennale de lutte contre le cancer, arrêtée par décret».


En prenant la suite des Plans cancer successifs, la stratégie décennale poursuit la mobilisation collective instaurée autour de la lutte contre le cancer.

Cette stratégie s’articule autour de quatre priorités :
1. Améliorer la prévention ;
2. Limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie ;
3. Lutter contre les cancers de mauvais pronostic ;
4. S’assurer que les progrès bénéficient à tous.


Le lancement de la stratégie


À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, ce jeudi 4 février 2021, le président de la République a dévoilé la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030. Ambitieuse, dotée de nouveaux moyens budgétaires, cette stratégie a pour objectif de réduire significativement le poids des cancers dans le quotidien des Français. Le financement global est de près de 1,74 milliard d’euros, soit une augmentation de près de 20 % par rapport au précédent Plan cancer dont un financement complémentaire de 284 millions d’euros pour les 5 prochaines années. Celui-ci est abondé par le ministère en charge de la recherche, par l’ONDAM hospitalier (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) et par une mobilisation d’une partie des fonds propres de l’Institut à hauteur de 57 millions d’euros.

L’Institut, chargé par la loi du 8 mars 2019 d’en assurer la mise en œuvre, va déployer, dès cette année, 65 nouvelles actions au service des Français sur les plus de 240 qu’elle contient.


Plan européen pour vaincre le cancer


L’Union Européenne considère le cancer comme l’un des principaux enjeux de santé publique à travers ses pays membres. Depuis 2003, les différents organes décisionnels ont mis en place et adopté de nombreuses recommandations et actions pour soutenir la lutte contre le cancer.

 

Le plan européen pour vaincre le cancer constitue une priorité essentielle dans le domaine de la santé de la Commission européenne et un élément clé pour une Union européenne de la santé forte. En se fondant sur les nouvelles technologies, la recherche et l'innovation, le plan cancer définit une nouvelle approche de l'Union en matière de prévention, de traitement et de soins du cancer. Il appréhendera l'ensemble de la prise en charge de la maladie, de la prévention à la qualité de vie des patients atteints d'un cancer et des personnes ayant survécu au cancer, en se concentrant sur les mesures pour lesquelles l'Union peut apporter la plus grande valeur ajoutée.

Notre équipe

L'équipe

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Sylvain

DUCROZ

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Président de Cancer Campus

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Nouzha

MOHELLIBI

 

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Directrice Générale

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Joël

ADELISE

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Chef de projet

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